[Book] Delirium Tremens de Ken Bruen
J'ai lu ça !
Mon fournisseur officiel de polars m'a dit un jour : ça te dirait un polar où y'a pas ou peu d'enquête et où l'on ne parle que d'alcool ? Vendeur ça hein !! Je n'ai pu dire non à une pareille expérience. Là, il me tend le livre ... La pochette annonce directement la couleur !! On va se biturer pendant 400 pages !!
Dites, y'aurait pas un éléphant rose là ... juste au dessus ?
Ok, mais Délirium Tremens, ça déchire comme titre mais ... ça veut dire quoi ? Je sais qui pourrait m'aider : MONSIEUR VIDAL HIMSELF !!! Alors voyons ... Délirium .. Da .. Dar.. Def ... DELIRIUM TREMENS !! J'AI !!!
Définition : État grave associant un délire, des hallucinations, des tremblements généralisés, une angoisse extrême. Il survient chez l'alcoolique chronique lors d'une privation d'alcool ou, au contraire, d'une ivresse aiguë, d'une infection, d'un traumatisme. Il est dû à des lésions toxiques du cerveau. Et je vais lire ça moi ?
Oui, je me suis lancé et à vrai dire, au bout de 15 petites pages, j'étais littéralement envoûté par ce bouquin. Il se lit très (trop) vite. Alors SI, il y a une intrigue. Mais alors franchement ... on s'en contrefout ROYAL jusqu'au 2/3 du bouquin. Après, on commence à se poser certaines questions quand même. Mais les quelques jours où Ken Bruen nous fait vivre la vie de Jack Taylor sont absorbants au possible. L'intégralité du livre, chacune des phrases ou mots, sont écrits au travers du personnage principal, ce fameux Jack Taylor. Alcoolique, ancien Garda (flic en gros), solitaire (par la force des choses aussi), le tout dans une Irlande authentique.
Oula ... je ... je crois que je vais rentrer chez moi ...
De l'alcool, on en croise un max ! On boit autant que lui en lisant ce livre. Mais heureusement pour nous, Ken Bruen nous a prévu une (voire deux) cures de sevrage ! Le lecteur que je suis a tout fait pour que JT ne craque pas une nouvelle fois face à ce verre diabolique. RESISTE JACK !!!
Non, il n'y a pas de verre, non ... il n'y a rien !
Une autre des particularités de ce roman est la multitude de citations d'autres artistes comme l'un de mes Dieux Pelecanos, Sophia Loren et Peter Sellers, Elmore Leonard, Auden, Francis Bacon ... Je ne les ai pas toutes captées, mais elles temporise bien ce roman. Oh, j'y pense ... Une phrase du bouquin que j'adore. SI si, j'insiste pour la citer : "J'en déduis, puisque tu emploies le passé, qu'il n'est plus parmi nous ... ou pire, en Angleterre."
Bon c'est sûr, il faut le contexte ...
Verdict : 4.5/5 TRANQUILLE !!!!!!!!!!