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28 novembre 2005

[Actu] Aung San Suu Kyi ... toujours assignée en résidence

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La junte militaire birmane a annoncé à la dirigeante de l'opposition, Aung San Suu Kyi, la prorogation de six mois de son assignation à résidence, a indiqué lundi 28 novembre un responsable du ministère de l'Intérieur. La prix Nobel de la paix 1991, 60 ans, est privée de liberté depuis mai 2003. "Elle en a été officiellement informée dans la soirée du dimanche 27 novembre" par une délégation gouvernementale, a déclaré un responsable qui a requis l'anonymat. En novembre 2004, son assignation à résidence avait été prolongée de 12 mois. Le responsable du ministère de l'Intérieur n'a pas expliqué pourquoi la prorogation notifiée dimanche soir concerne une période de six mois seulement.
Cette notification est intervenue huit jours avant la tenue à partir du 5 décembre d'une nouvelle session de la Convention Nationale où des délégués choisis par le régime militaire doivent élaborer les grands principes d'une Constitution qui fera ensuite l'objet d'un référendum. L'exercice est boycotté par la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) de Aung San Suu Kyi.

Espoirs

Un porte-parole de son parti, U Lwin, a indiqué que la LND n'avait pas été officiellement informée de la prolongation de l'assignation à résidence. "Espérons que la période plus courte signifie qu'elle sera libérée dans six mois", a dit U Lwin. Au total, la dirigeante de l'opposition birmane a été privée de liberté pendant 10 des 16 dernières années, soulignent ses partisans.

La LND avait largement remporté des élections législatives en 1990 mais n'a jamais pu accéder au pouvoir, détenu depuis 1962 par des généraux. Samedi dernier, Amnesty International avait de nouveau réclamé la libération de l'opposante birmane, affirmant que "la détention d'Aung San Suu Kyi et d'autres responsables politiques injustement emprisonnés en Birmanie était une parodie de justice".
Le 18 novembre, l'Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution, déposée par l'Union européenne, exprimant une "grave préoccupation" devant "les violations systématiques des droits de l'Homme en Birmanie" dont souffrent notamment "les minorités ethniques, les femmes et les enfants".

Source : Nouvel Obs.

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